Du Costa Rica à Orange, retour sur les stages de 3 étudiants Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Du Costa Rica à la Tour Eiffel en passant par Orange : retour sur les stages de Nicolas Faure, Cédric Rivera et Yvan Sevic, trois étudiants de la filière Energie & Management de Ionis-STM


L’an dernier, les étudiants de la promotion 2017 de Ionis-STM effectuaient six mois de stage dans le cadre de leur M1. De retour au sein de l’école pour finaliser leur MBA, ils reviennent sur ces expériences enrichissantes et professionnalisantes. Découvrez l’interview commune de trois représentants de la filière Energie : Nicolas Faure (Maîtrise et Optimisation de l’énergie), Cédric Rivera et Yvan Sevic (Management & Ingénierie de l’énergie).

De gauche à droite : Cédric, Nicolas et Yvan, trois jeunes experts de la double compétence 

Où avez-vous pu réaliser votre stage de M1 ?
Yvan Sevic :
Pour ma part, mon stage s’est déroulé sur un lieu atypique : la Tour Eiffel. En effet, je travaillais sur les trois étages de la Tour pour le compte de la société Millenia, une filiale de Sodexo. J’étais chargé de mission HSE pour « hygiène, sécurité et environnement ». Ma mission principale portait sur la pénibilité au travail, selon une dizaine de critères (vibrations mécaniques, température, etc.) mis en place l’an dernier. Je devais voir si les salariés pouvaient être exposés à ceux-ci et mener une étude complète sur l’environnement de travail. Par la suite, j’ai également eu d’autres missions à mener, sur le safety walk ou encore les dimensions de bacs de rétention.
Cédric Rivera : Mon stage s’est déroulé au Costa Rica. Je travaillais au sein d’Entorno & Clima, une entreprise d’architecture et de photovoltaïque. J’y officiais en tant que chargé de projets sur l’efficacité énergétique des bâtiments ainsi que le pôle photovoltaïque. Cela passait par du dimensionnement de panneaux solaires, la réalisation d’études de rentabilité, l’analyse des dépenses énergétiques liées aux usages électroniques des clients, etc.
Nicolas Faure : Quant moi, j’ai choisi d’effectuer mon stage de juin à novembre au sein d’un grand groupe, en l’occurrence Orange. Là-bas, je travaillais dans le service immobilier, pour justement gérer le parc immobilier d’Orange France. En tant que chargé de projets énergie, j’ai contribué à la politique environnementale du groupe et participé à rendre plus économe les bâtiments du parc du Groupe.

Comment aviez-vous trouvé ce stage ?
YS : En épluchant les offres présentes sur Internet, tout simplement. J’ai postulé, puis passé une interview avant d’être accepté directement.
CR : Moi, j’ai envoyé une centaine de CV au Costa Rica ! Aller là-bas était mon objectif, non pas pour les paysages, mais pour la réputation du pays, qui est l’un des plus développés au niveau des énergies renouvelables. Je ne me voyais pas faire mon stage ailleurs !
NF : Pour ma part, cela s’est fait par contacts. J’ai eu la chance d’avoir un contact chez Orange, afin d’entendre parler d’une éventuelle opportunité de stage.

Qu’avez-vous le plus apprécié durant cette expérience professionnelle ?
YS :
Forcément, le fait de travailler sur le site touristique payant le plus visité au monde ! C’était particulièrement intéressant et stimulant, d’autant que j’avais accès à toute la Tour et pouvais être au contact avec l’ensemble de ses services. Cela m’a permis d’en apprendre beaucoup plus sur le métier de responsable HSE.
CR : Comme l’équipe était réduite – nous étions quatre personnes, dont une à mi-temps –, j’ai pu avoir énormément de responsabilités et donc beaucoup apprendre. J’ai notamment dû m’adapter au contexte local : au Costa Rica, en raison du climat chaud et humide, le but est de ventiler un maximum les habitations et de bloquer la lumière très présente, ce qui est très différent de la France où l’idée est d’isoler au mieux les bâtiments. Enfin, au-delà du stage, cette expérience m’a également permis de visiter de nombreux pays voisins du Costa Rica lors de mon temps libre. De quoi me permettre de revenir avec de très beaux souvenirs en tête.
NF : Ce qui m’a le plus plu, c’est de contribuer à la politique environnementale d’un groupe d’envergure et de voir plusieurs choses. J’ai pu ainsi mener de nombreuses missions : cela allait de la rédaction d’un cahier des charges énergétiques regroupant le développement et la mise en action de plusieurs missions destinées à contribuer à l’énergie des bâtiments d’Orange France, au contact régulier avec des energy managers et bureaux d’études pour la gestion du parc, en passant par des activités commerciales.

Durant vos stages, étiez-vous considérés comme stagiaires ou comme des éléments à part entière ?
YS :
Personnellement, je n’ai pas eu à me poser la question puisque, dès le lendemain de mon arrivée, j’ai été mis en autonomie. Je pouvais aller de partout, discuter avec n’importe qui, récupérer moi-même les informations… Il n’y avait pas de barrières. Bien évidemment, je devais tout de même remonter à ma hiérarchie mes observations et conclusions. J’ai pu avoir pas mal de liberté.
CR : Hormis les deux premières semaines consacrées à une formation logicielle, j’ai aussitôt été pleinement impliqué et responsabilisé. De toute façon, il fallait que je sois certain de mes calculs : dans ce domaine, une erreur peut suffire à provoquer un déficit de 2 000 dollars ! Donc non, je ne me sentais pas comme un stagiaire. Je dois aussi dire que l’équipe réduite m’a aussi permis de m’intégrer très vite et de me sentir comme un élément important de l’entreprise. Même en tant qu’expatrié.
NF : Moi aussi, je n’ai pas vu de différence. J’ai tout de suite été considéré comme un salarié, à qui on laissait de l’autonomie pour réaliser ses missions.

Quelle compétence acquise à Ionis-STM vous a particulièrement été utile lors de ce stage ?
NF :
Plus qu’un cours précis, c’est plutôt un ensemble de choses. Le fait de travailler en mode projets et en équipe, de pouvoir s’ouvrir aux autres, à des points de vue différents… Tout cela nous entraîne parfaitement à la vie professionnelle.
CR : Je suis d’accord. Le fait de s’entraîner à faire des pitchs et des présentations, de savoir travailler en groupe… Tout m’a été utile, d’autant plus que j’ai dû faire cela dans une langue étrangère. Après, il y a peut-être un cours qui m’a particulière servi, c’est celui sur la performance énergétique que nous avions suivi avec Yvan.
YS : C’est vrai ! Ce cours nous avait demandé une importante charge de travail, avec un projet à réaliser dans son intégralité, de A à Z, dans un cours laps de temps. Une vraie bonne expérience.

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