Chef de projet junior en maîtrise d'ouvrage - Ionis-STM          
F

L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Chef de projet junior en maîtrise d’ouvrage

GRAHAM Kenny.jpgInterview d’un étudiant de pré-master NTIC sur son stage de fin d’année chez SFR en tant que chef de projet en maîtrise d’ouvrage.

Kenny Graham, après un baccalauréat en sciences économiques et sociales (ES) et un BTS négociation relation clientèle en alternance, décide d’entrer en pré-master à Ionis-STM dans la filière NTIC et management. Il a effectué son stage de fin d’année de juin à septembre 2011 chez SFR, en tant que chef de projet junior en maîtrise d’ouvrage (MOA).

En quoi consistait ton rôle en tant que chef de projet en maîtrise d’ouvrage?

Au sein de la SFR business team, sur le site de Meudon pendant quatre mois, j’étais en charge des « requests for change » (RFC), c’est-à-dire de la gestion des évolutions des outils logiciels internes.

Mon rôle se divisait en plusieurs parties : l’analyse des besoins, la rédaction de commentaires « clients », l’interface avec le chef de projet chargé du système d’information, la réalisation de la recette et de la validation, qui consistent à vérifier si un projet est conforme aux attentes formulées, la gestion de l’après-vente sur le support utilisateur. Ce stage m’a permis de mieux appréhender le métier de chef de projet, ses missions, son quotidien, la pression à laquelle il fait face.

Concrètement, quand un client interne rencontrait un problème sur un logiciel et qu’il le signalait sur l’interface prévue à cet effet, j’étais chargé d’établir le diagnostic, de proposer une solution traduite dans le langage approprié au chef de projet chargé du système d’information afin qu’il la développe. Une fois la solution réalisée, je vérifiais la conformité de celle-ci avec ma commande et avec le besoin de l’utilisateur. Après qu’elle ait été intégrée, je gérais le rapport avec l’utilisateur en lui envoyant un guide d’utilisation pour le nouvel outil et en m’assurant de sa satisfaction.

En quoi ta formation à Ionis-STM t’a-t-elle été utile ?

Ionis-STM m’a surtout servi sur l’aspect gestion de projet. Les notions de planification et d’organisation acquises pendant le cursus m’ont permis de gérer toutes mes actions au quotidien de façon optimale. J’ai ainsi pu en quatre mois m’occuper d’une quinzaine de projets. J’ai par exemple dû réaliser des diagrammes de Gantt pour visualiser le temps imparti pour chaque tâche, des présentations de projets Powerpoint, des arbres de décisions, des tableaux de priorité – autant d’outils dont j’avais appris à me servir à l’école. L’alliance de mes connaissances techniques et de mes connaissances en management m’ont également permis de cerner rapidement les mécanismes de développement et de gestion et le fonctionnement d’ensemble de la structure d’un projet et de l’entreprise.

Au plan technique, les connaissances sur le code, sur le fonctionnement des serveurs, sur la gestion de la fibre optique, sur la structure d’un logiciel sont également des acquis bien utiles permettant de faciliter le dialogue avec les développeurs et de mieux assurer le rôle d’interface entre ce dernier et le client.

Quels sont tes projets pour la suite ?

Ce stage m’a permis de confirmer mon idée : une fois obtenu mon diplôme à Ionis-STM, je compte me diriger vers le métier de chef de projet MOA dans les secteurs des télécommunications ou de l’internet. C’est un métier à responsabilité où il y a pas mal de pression. Mais ce qui m’a beaucoup plu, c’est l’importance du contact humain, au travers du rapport permanent entretenu avec les clients et avec les autres chefs de projet.

Les qualités requises pour un tel métier sont la communication, l’écoute, mais également les capacités d’analyse et de synthèse. En effet, il faut réussir à traduire et interpréter les besoins d’un utilisateur le plus souvent incapable de formuler son problème ou sa demande en termes techniques par défaut de compétences adéquates. Il fait également savoir vendre une évolution auprès d’individus souvent réfractaires au changement.

Menu