Axelle Millet - Etudiante et championne d'équitation          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Etudiante et championne d’équitation

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Interview d’Axelle Millet, 21 ans, étudiante dans la filière biotechnologies et management,  également championne d’équitation.
Etudiante à Ionis-STM dans la filière biotechnologie et management (pré-M1), Axelle Millet, 21 ans, est également sportive de haut niveau en équitation. Championne régionale en 2008, elle est vice-championne de France en 2009 et 8e au championnat de France en 2010. Interview.
D’où te vient ta passion de l’équitation ?
J’ai débuté l’équitation à quatre ans dans un poney club. Je montais déjà plus petite avec mes parents car ils avaient une jument. Je pense donc que ce sont eux qui m’ont transmis le virus. Très tôt le poney club m’a proposé de faire partie de l’équipe de compétition, ce qui impliquait la responsabilité d’un poney. Et c’est là où tout a commencé, à la fois l’envie de passer du temps et de m’occuper de l’animal mais aussi mon esprit de compétition.
Dans l’équitation, j’aime avant tout la complicité que j’ai avec mon cheval, nous formons un couple avec son propre langage et ses propres codes. J’aime énormément l’ambiance lors des compétitions. Dans cette discipline, les participants sont tous des compétiteurs, mais il règne un esprit sportif incontestable et les amitiés vont au-delà de la simple compétition sportive. Cette activité me permet de rencontrer des personnes qui viennent de tous les coins de la France. Grâce à l’équitation, je peux m’évader, décompresser et oublier les soucis de la vie quotidienne. Ce sport m’apprend aussi la patience, la rigueur et je travaille aussi sur l’élimination du stress négatif.
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Comment mets-tu en pratique cette discipline ?
Je la pratique depuis dix-sept ans et suis  propriétaire d’un cheval de douze ans depuis quatre ans qui s’appelle Mirage. Je monte mon cheval tous les jours. Chaque début de semaine, j’organise le programme d’entrainement de mon cheval en fonction des échéances passées et à venir. Par exemple, si je reviens d’un week-end de compétition, j’irai me balader le lundi en forêt, le mardi je  ferai du dressage, le  mercredi un travail en liberté pour que mon cheval n’ait pas toujours quelqu’un sur son dos. Le jeudi je retournerai en forêt mais cette fois-ci pour un travail plus intensif, le souffle et la récupération, le vendredi je retravaillerai en dressage, le samedi j’effectuerai une séance de sauts d’obstacles et pour finir le dimanche de nouveau un travail en liberté ou en forêt pour plus de détente. Le plus important est de faire attention à ce que le cheval ait un bon le moral, sinon il n’aura pas envie de jouer avec vous.
Comment concilies-tu l’équitation et tes études ? 
J’organise le programme de mon cheval en fonction de mes cours. Si j’ai cours le matin ou toute la journée, je monte à cheval en rentrant le soir. Si j’ai cours l’après-midi, je suis à cheval tôt le matin. J’appartiens à une écurie qui possède de très bonnes installations, ce qui se révèle très pratique pour moi. Je peux monter vraiment à n’importe quelle heure. Mes parents m’aident aussi énormément pour cette gestion. Mon coach essaie de s’adapter le plus possible à mes horaires. Pour résumer, c’est surtout un travail d’organisation et d’adaptation.
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