Anciens Ionis-STM : Hichem Makhlouf, consultant AMOA SI chez Talan          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Ils sont passés par Ionis-STM : Hichem Makhlouf, consultant AMOA SI chez Talan

Rentré en 2010 à Ionis-STM, Hichem Makhlouf (promotion 2012) avait auparavant passé « une maîtrise en informatique appliquée à Tunis » et « un diplôme d’ingénieur en informatique » toujours dans la capitale tunisienne. Décidé à obtenir un Master spécialisé en Management et Systèmes d’Information, diplôme « qui n’existe pas en Tunisie », il quitte alors son pays direction Paris et Ionis-STM. Aujourd’hui consultant chez Talan, une société de conseil et de services, il revient sur sa découverte de l’école et du monde professionnel.

 

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Comment as-tu découvert l’école ?
Au début, en faisant des recherches sur Internet. Et puis j’ai découvert qu’un ami appartenait à la promotion précédente. Il m’en a parlé et m’a convaincu. Je suis ensuite venu à l’école et j’ai fait un entretien avec Valérie Pham-Trong (directrice de Ionis-STM) et Patrick Szychter (directeur de projets SI à Ionis-STM) qui s’est très bien passé.

Certains se seraient arrêtés après le diplôme d’ingénieur, pas toi. Pourquoi t’es-tu ensuite tourné vers Ionis-STM ?
Quand j’ai passé mon diplôme d’ingénieur, j’ai beaucoup côtoyé le domaine du développement technique spécifique, notamment les langages de programmation, et comme j’avais aussi envie d’aller au-delà du métier de développeur, j’ai choisi de faire tous mes stages en business intelligence. De ce fait, j’ai pu voir le potentiel de cette technique mais également réaliser que le domaine fonctionnel comptait grandement dans les entreprises. Tout était clair dans ma tête : il fallait que je développe mes compétences managériales. Je suis donc allé à Ionis-STM pour développer une double compétence, m’ouvrir des portes et essayer d’aborder davantage le domaine fonctionnel que technique dans les sociétés.

Quel a été ton parcours à la sortie de l’école ?
Après une première expérience dans une petite structure au sein du groupe Accueil en 2012, j’ai eu l’opportunité de rejoindre Talan, une société plus grande, et j’ai foncé directement. Je contribue à des projets décisionnels chez eux depuis plus d’un an et demi.

 

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Quelle fonction occupes-tu exactement aujourd’hui ?
Je suis consultant AMOA (pour Assistance à Maîtrise d’OuvrAge) dans le domaine du système d’informations en mission chez ERDF sur un projet qui s’appelle IPP (Indicateurs de Performance des Producteurs) et gère les producteurs d’énergie en France. Ce projet-là contient trois systèmes d’informations et je m’occupe de deux d’entre eux : je déroule donc tout le cycle en V d’un projet informatique depuis le recueil / l’expression des besoins métiers jusqu’à la validation finale, la mise en production.

Qu’est-ce que t’apporte ton expérience chez Talan ?
Déjà, côté management et suivi, l’entreprise est très bien car elle s’occupe du suivi des consultants en poste chez les clients : les managers sont toujours présents pour veiller au bon déroulement des missions. Et puis c’est surtout très intéressant ! Je ne connaissais pas du tout le domaine de l’énergie et n’avais jamais travaillé dedans, mais là, j’ai beaucoup appris sur la manière de travailler, l’aspect fonctionnel d’ERDF et les métiers de l’énergie !

Quels conseils aurais-tu à donner aux étudiants de Ionis-STM qui souhaiteraient se lancer dans un métier similaire au tien ?
Mon premier conseil, c’est de suivre les cours de monsieur Szychter ! (sourire) Le cas pratique qu’il a fait sur la fusion d’Air France et KLM, je m’en souviens encore très bien aujourd’hui ! C’est un cas qui m’a beaucoup servi et me sert encore.
Mon autre conseil, c’est qu’il faut aussi essayer de suivre les cours d’aspects fonctionnels. Pour renter à Ionis-STM, il faut d’abord avoir un certain bagage technique, et là, pendant ma mission, j’ai pu constater que l’aspect fonctionnel compte vraiment beaucoup. Si on a une casquette un peu technique, ça aide et apporte une vraie valeur ajoutée au profil du consultant. Grâce à ça, on peut challenger la Maîtrise d’Œuvre (MOE) par rapport aux aspects techniques du projet. Pour moi, c’est surtout ça le plus important : c’est d’essayer d’avoir le plus de compétences métier possibles dans tous les domaines fonctionnels présentés à Ionis-STM. C’est important de voir de quoi il s’agit, maîtriser les fondamentaux pour avoir une approche métier business au-delà du volet purement informatique pour démarrer et pouvoir après prendre son élan pendant les missions.

En gros, il faut toucher à tout pour pouvoir répondre à tous les besoins ?
Exactement car, en général, le consultant doit pouvoir s’adapter à tous les secteurs d’activité. Par exemple, qu’on me mette dans les médias, le e-marketing, la finance ou les télécoms, je peux comprendre de quoi il s’agit. Ce n’est qu’une question de curiosité et de méthodologie, de savoir comment tu abordes la mission, comment tu essaies de comprendre les enjeux métiers afin de proposer des solutions efficaces adaptées à leurs besoins. C’est ça qui compte. Tout le reste évolue en permanence et s’apprend sur le terrain.

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