Consulting et biotechnologies, une formule gagnante selon David Teboul (Ionis-STM promo 2013)

Passé par le MBA Management des biotechnologies de Ionis-STM, David Teboul (promo 2013) est Consultant en Innovation, Marketing et Financement. Présent ce mardi 4 novembre pour présenter son parcours à l’occasion d’un Café Carrière, il livrera sa vision du consulting et prodiguera de précieux conseils aux étudiants de l’école.

Après un Doctorat dans le domaine des Sciences de la Vie et des Technologies en tout début d’année 2011, David Teboul commence à faire du conseil à travers sa propre structure. Un an plus tard, il choisit de rejoindre Ionis-STM pour « en apprendre plus sur l’entreprise, les codes et le domaine des biotechnologies sous un versant industriel » et « accélérer » son activité de conseil. Après son MBA, il a pu rejoindre différents cabinets de conseil pour « traiter des missions en marketing stratégique – des études de marché, des positionnements pour des acteurs publics et privés, etc. – et en financement, autour du crédit impôt recherche par exemple », pour des start-ups comme de grands comptes du CAC 40. Une évolution qu’il juge « très positive » et qui, selon lui, s’explique en partie par l’apport de la double compétence au cœur de la pédagogie de Ionis-STM. « Étant donné que le type de conseils que je prodigue auprès de mes clients n’est pas purement technologique mais vraiment mixte, la double compétence entre le monde des affaires d’un côté et les sciences de l’autre représente un réel intérêt, explique-t-il. Le fait de l’avoir m’a vraiment permis d’aller plus loin dans mon métier de consultant. »

« 75 % des métiers actuels seront automatisés ou transformés à l’horizon 2030 »
Autre atout à ses yeux, le côté « opérationnel » de sa formation. « On ne sort pas de Ionis-STM avec juste un diplôme mais avec des compétences directement applicables sur le terrain, poursuit-il. Par exemple, j’ai particulièrement apprécié le cours de gestion de projets où, très concrètement, on apprend comment piloter un projet de A à Z en prenant en compte les parties prenantes, son financement, la motivation de l’équipe, la communication interne, etc. Ce sont des concepts absolument fondamentaux qui s’appliquent à toutes les fonctions que peuvent aborder les cadres. » Ces « fondamentaux » développés au sein de l’école vont d’ailleurs devenir de plus en plus nécessaires à l’avenir dans un monde en pleine révolution technologique : « Si on regarde les tendances à l’heure actuelle, entre les progrès des biotechnologies, des nanotechnologies et du Web classique comme celui de l’Internet des objets, 75 % des métiers d’aujourd’hui seront automatisés ou transformés à l’horizon 2030. À l’inverse, tous les métiers à haute valeur ajoutée seront beaucoup plus difficiles à attaquer. Et parmi ces fonctions, il y a les cadres du secteur des biotechnologies. » Et si l’homme ne saurait que trop préconiser aux étudiants actuels et futurs de la filière Management & Biotechnologies de se tourner vers le domaine du conseil (« Cela représente une source incroyable d’opportunités pour les profils double compétence »), il n’oublie pas non plus de mettre en avant deux valeurs essentielles qui vont de pair : la curiosité et le goût de l’innovation. « L’innovation se faisant toujours à la périphérie de réseaux, il faut par conséquent ne pas la regarder uniquement d’un point de vue biotechnologique mais plutôt à la frontière avec d’autres domaines, comme par exemple le numérique. Si vous regardez l’e-santé, il s’agit d’un domaine extrêmement prospère qui nous touchera tous dès demain. » Quoi de plus normal pour un consultant que d’être de bon conseil.