« Ayant un profil très académique, je voulais quelque chose de plus professionnalisant et le parcours de Ionis-STM me semblait parfaitement adapté » Découvrez Fabien Boulle (Ionis-STM promo 2014), major de la filière Biotechnologies & Management - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

« Ayant un profil très académique, je voulais quelque chose de plus professionnalisant et le parcours de Ionis-STM me semblait parfaitement adapté » Découvrez Fabien Boulle (Ionis-STM promo 2014), major de la filière Biotechnologies & Management

Pendant l’été, Ionis-STM met en avant les majors de sa promotion 2014 fraîchement diplômée à la Maison de l’Unesco. Après Seif El Din Salem (major Management & Systèmes d’information) et Vincent Monetti (major Énergie & Management), découvrez le parcours de Fabien Boulle, major de la filière Biotechnologies & Management.

ionis-stm_management_biotechnologies_cursus_etudes_major_promo2014_parcours_retour_01.jpgQu’est-ce que représente Ionis-STM pour toi ?
C’est l’école qui m’a permis d’acquérir la double compétence et c’est justement cette dernière qui, pour moi, distingue Ionis-STM des autres écoles. Le programme qu’elle propose est très intéressant avec des cours très spécialisés mais aussi un tronc commun efficace.

Pourquoi avais-tu rejoint l’école ?
En 2013, je venais de finir mon doctorat et j’ai rejoint directement Ionis-STM. Cela faisait déjà presque deux ans que j’avais commencé à m’intéresser à l’école : j’étais séduit par le programme axé sur la double compétence et par la possibilité de faire une formation théorique intensive, sur seulement quatre mois, ce qui est très attractif pour un profil comme le mien, vu que je cumulais déjà entre huit et neuf ans d’études avec mon doctorat.

Sur quoi portait ton doctorat ?
Pour la petite histoire, j’ai d’abord fait un Master en pharmacologie car j’aime à me définir comme un scientifique – j’ai toujours été passionné par les sciences et la biologie. Voilà pourquoi j’ai décidé de faire ensuite un doctorat européen en cotutelle entre l’université Paris Descartes et celle de Maastricht aux Pays-Bas. Étant intéressé depuis longtemps par les mécanismes du cerveau et le développement de nouvelles thérapies permettant de lutter contre des maladies psychiatriques et neurologiques, mon doctorat portait sur la neuropharmacologie pour approfondir encore ce domaine. Une fois celui-ci terminé, je me suis dirigé vers Ionis-STM car je sentais que j’avais peut-être justement trop approfondi le sujet sans pour autant m’être tourné vers la recherche d’une application concrète de ces innovations neuropharmacologiques. Avec le MBA de l’école, je me suis donc dit que j’allais pouvoir avoir des perspectives plus proches du marché – savoir comment une entreprise fonctionne, comment établir une stratégie marketing, comment manager un projet, etc. -, perspectives qui me manquaient lors de mon doctorat où tout était très fondamental et académique.

Le côté plus professionnel te faisait défaut.
Exactement. Ayant un profil très académique, je voulais quelque chose de plus professionnalisant et le parcours de Ionis-STM me semblait parfaitement adapté puisqu’il permet de toucher aux différents domaines de l’entreprises : marketing, finance, ressources humaines, management de projets, etc.

ionis-stm_management_biotechnologies_cursus_etudes_major_promo2014_parcours_retour_02.jpgQu’est-ce qui tu as le plus apprécié lors de ces quatre mois de formation ?
Il y a deux cours que j’ai particulièrement adorés et qui me servent encore aujourd’hui. Le premier est le module de conduite de projets et gestion d’équipes. Il m’a permis d’apprendre toutes sortes de méthodologies et d’outils en gestion de projets, mais aussi de comprendre comment adapter ma technique de communication et de leadership en fonction du profil psychologique de mon interlocuteur. Ce cours m’a vraiment aidé et je l’utilise beaucoup au quotidien.
Le second cours est celui consacré à la démarche marketing et la mise en place d’un business plan. Il m’a passionné pour la simple et bonne raison que j’aimerai monter ma propre entreprise à moyen terme. J’y ai appris les fondamentaux de l’entrepreneuriat, soit comment à partir d’une idée, pouvoir mettre en place une étude de marché, des stratégies commerciale et marketing, traduire cela dans le business plan, etc. C’est quelque-chose que je retrouve dans mon nouveau travail.

Justement, quel est ton emploi actuel ?
Je suis actuellement Business Developer aux Pays-Bas, à Maastricht. Comme j’avais encore pas mal de contacts là-bas après mon doctorat, notamment ma copine qui travaillait là-bas, j’ai décidé d’y retourner. Mon employeur est Brightlands, une organisation semi-gouvernementale qui dépend indirectement du ministère de l’économie du pays mais aussi de l’hôpital et de l’université de Maastricht. Mon rôle est de supporter le développement économique du Sud des Pays-Bas dans le secteur des biotechnologies et de la santé. Il y a donc deux versants : le versant acquisition où l’on doit attirer de nouvelles compagnies – des départements R&D ou des start-ups – pour qu’elles viennent s’implanter sur notre campus, mais aussi un versant valorisation de notre campus où l’on cherche à promouvoir l’innovation issue de la recherche académique. Cela passe par la création de start-ups et spin-offs. Nous aidons ces nouvelles start-ups à mettre en place un business model, une stratégie de développement ou rédiger un business plan pour augmenter les chances de voir un jour leurs innovations arriver sur le marché – le but étant que ces innovations puissent guérir et aider des milliers de personnes, voir des millions.

Ce travail colle parfaitement à ton parcours !
C’est le cas. D’ailleurs, quand j’ai passé mon entretien d’embauche, mon interlocuteur m’a signifié que j’avais exactement le profil correspondant à ce genre de poste, avec des compétences techniques, un parcours à l’université et dans la recherche mais aussi des compétences business ainsi que la connaissance de l’entreprise. Je me sers donc de t
outes mes compétences, aussi bien techniques que managériales.

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