« L'école m'a appris à me libérer » Ismail Khenissi (Ionis-STM promo 2009), chef de projet MOA à la Société Générale - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

« L’école m’a appris à me libérer » Ismail Khenissi (Ionis-STM promo 2009), chef de projet MOA à la Société Générale

Doté d’un profil informatique, Ismail Khenissi (Ionis-STM promo 2009) a très vite cru à la double compétence proposée par Ionis-STM. Depuis, cet Ancien a multiplié les expériences dans le secteur de la finance et occupe aujourd’hui un poste de chef de Projet MOA à la Société Générale au sein d’Itec, le département IT de l’entreprise.

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Ismail et son fils

Pourquoi avais-tu décidé de rejoindre Ionis-STM en 2007 ?
À la base, j’avais fait une License d’informatique et comptais alors intégrer une école d’ingénieurs. C’est en arrivant sur le campus de l’EPITA que j’ai alors découvert Ionis-STM et la notion de double compétence. L’idée de pouvoir coupler l’informatique à autre chose m’a alors intéressé. Je suis ensuite allé à une Journée Portes Ouvertes et c’est comme ça que j’ai été convaincu.

Que retiens-tu de ces deux années passées au sein de l’école ?
Elles étaient très riches et intéressantes ! J’ai été particulièrement frappé par cette notion projets qui se substituait aux examens. Il y avait aussi le profil des professeurs qui, déjà à l’époque, étaient des professionnels en activité capables de parler le langage de l’entreprise. Tout cela était nouveau pour moi, vu que je sortais d’un cursus classique en formation continue. Avoir beaucoup d’exposés, de présentations à l’oral, de devoir parler, travailler en équipe… C’était une autre manière de faire ses études !

Une fois ton diplôme obtenu, quelle direction as-tu voulu prendre ?
Après ma licence, je réfléchissais déjà à mon futur -je me voyais rester dans ce domaine ou trouver un travail annexe- mais Ionis-STM m’a permis d’affiner mes objectifs. Ainsi, en M1, j’ai pu faire un stage de développeur à BNP Paribas. Or, comme j’avais déjà pu avoir des cours de management, de gestion de projets et de finance, cela m’a rapidement poussé à vouloir m’orienter vers autre chose que juste du développement. C’est à partir de là que j’ai voulu découvrir d’autres métiers, comme la maîtrise d’ouvrages (MOA). C’est d’ailleurs dans ce domaine que j’ai fait mon second stage, celui de fin d’études, à la Société Générale, en tant que MOA junior. Ce stage reflétait vraiment le discours de l’école disant que, dans l’informatique, il n’y avait pas que développeurs et que d’autres métiers pouvaient être aussi importants, si ce n’est plus. Cette expérience m’a permis véritablement de faire ce qui me plaisait.

Ce qui te plaisait, c’était la double compétence ? Faire le liant entre le monde de la technique et celui du management ?
Exactement et la formation de Ionis-STM m’a donné les éléments pour pouvoir réussir. D’ordinaire, quand tu dis que tu souhaites devenir business analyst, on te répond que c’est difficile, qu’il faut avoir un background en finance et un minimum de culture projet. Or, avec tous les projets qu’on réalise à Ionis-STM, on dispose rapidement -et sans s’en rendre forcément compte- d’un bagage qui permet de se lancer. Par exemple, un mois ou deux après avoir commencé mon stage à la Société Générale, je traitais déjà de vrais sujets comme pouvaient le faire les autres business analysts de l’équipe. C’est là que tu te dis que ta formation t’apporte les bonnes compétences.

Après ce stage, tu es resté à la Société Générale ?
Non, je suis parti dans une société de conseil pour donc faire du consulting durant quatre ans, principalement pour le compte de BNP Paribas CIB, d’abord en tant que MOA puis en tant que chef de projets.

Pourquoi t’es-tu tourné vers le consulting ?
Pour deux raisons. Tout d’abord, les sociétés de service informatique et de conseil recrutent bien plus que les clients pour lesquelles elles travaillent. C’était vrai hier et cela l’est encore aujourd’hui. Ensuite, c’était aussi une question de feeling : j’avais passé différents entretiens et c’est avec cette société que j’avais le plus accroché. J’ai toujours été sur le feeling : si ça matche bien et que la mission proposée est intéressante, pourquoi refuser ? En plus, la société me permettait de travailler dans la MOA. C’était l’occasion idéale.

Ton parcours est fortement associé au monde de la finance et aux banques.
C’est vrai. Dès mon année de MBA à Ionis-STM, j’avais choisi l’option finance, un univers qui m’attirait déjà. La finance et les banques, ça bouge et il y a toujours quelque chose à faire, avec des projets à mener, du budget à investir dans l’IT, etc. On ne s’ennuie pas.

Après cette expérience de consulting, tu es revenu à la Société Générale, n’est-ce pas ?
Oui, en tant que chef de projet informatique, poste que j’occupe depuis maintenant deux ans. Je suis désormais en charge de toute la partie MOA du projet, mais aussi de la partie maîtrise d’œuvre (MOE). Tous les jours, je fais donc un point avec la MOE qui se trouve à Londres par rapport à l’avancement des développements. Je fais la même chose pour la MOA à Paris, sachant que nous essayons d’appliquer de plus en plus une méthode agile au sein de nos services. L’idée, c’est de faire le lien et voir si tout se passe comme prévu. Enfin, je passe aussi beaucoup de temps avec les utilisateurs finaux et le sponsor du projet. Je fais donc le tour de tous les acteurs impliqués.

Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier actuel ?
Outre le fait d’avoir un rôle de « chef d’orchestre » qui dispatche et priorise les missions, j’apprécie beaucoup le fait d’être au contact de tous les intervenants, aussi bien pour parler du design technico fonctionnel avec les MOA et MOE que la partie pure métiers avec les users. C’est là que la double compétence me sert. À des moments, c’est même une triple compétence ! Il y a le côté IT/informatique, pour savoir parler le même langage que les développeurs ; le background finance, pour communiquer avec les business analystes et être capable de les challenger ; puis le côté communication pour bien communiquer avec les sponsors et les utilisateurs ainsi que les différents stakeholders du projet. J’insiste sur le côté com’ car c’est elle la troisième compétence qui est tout aussi importante que l’informatique et la finance. Je me souviens d’ailleurs encore de mon tout premier projet à Ionis-STM, où je m’étais retrouvé à devoir parler en face de mes 20 camarades sur un sujet lié à l’Europe je crois. Cela m’avait troublé et, pour tout dire, j’avais récolté une mauvaise note. Deux ans plus tard, c’était totalement différent : j’étais devenu complétement à l’aise dans mes présentations. Au fil des projets, l’école m’a appris à mieux communiquer, à me libérer et, quelque part, à savoir me « vendre », ce qui est capital dans ces métiers-là.

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