Marine Ceccotti : De la biologie aux systèmes d’information - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

De la biologie aux systèmes d’information : découvrez le parcours de Marine Ceccotti (Ionis-STM promo 2014)

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Longtemps destinée à devenir chercheuse en laboratoire, c’est à Ionis-STM que Marine Ceccotti (promo 2014) a pu donner une autre direction à sa carrière professionnelle en se découvrant une passion pour les systèmes d’information. Désormais consultante en mission permanente au sein des Laboratoires Servier, cette Ancienne raconte son parcours et son quotidien lui permettant d’utiliser chaque jour sa double compétence.

Que faisais-tu avant de rejoindre Ionis-STM ?
J’ai intégré l’école en Master 2, après un Master de recherche en Biologie & Santé. Théoriquement, mon parcours devait m’amener à faire une thèse, puis à travailler dans les laboratoires de recherche. Seulement voilà, à force de faire des stages en labo, j’ai compris que ce métier n’était pas fait pour moi. Le travail de chercheur me plaisait vraiment, mais je ressentais surtout le besoin d’avoir une carrière me permettant d’évoluer au fil du temps, ce que la recherche publique n’allait pas pouvoir m’offrir. Il fallait donc que je me tourne davantage vers l’industrie. En cherchant sur Internet une formation pour valoriser mon précédent parcours, je suis tombée sur Ionis-STM. Le MBA Management & Biologie m’a intéressée car il me permettait de rester dans le milieu pharmaceutique et de la R&D tout en m’apportant des compétences en management, gestion de projets, etc. Un bon moyen pour moi de prendre de l’envergure et de sortir de mes petites recherches menées seule en labo.

Qu’est-ce qui te plaît dans la biologie et la pharmaceutique ?
L’aspect santé, bien sûr, mais aussi les grands projets qui se développent autour. Ce n’est pas pour rien si je m’étais spécialisée dans l’oncologie : je trouve ça passionnant. La recherche dans ce domaine n’en est qu’à ses débuts, puisque que nous sommes actuellement très loin d’être en mesure de trouver des idées thérapeutiques satisfaisantes. De nombreuses découvertes restent à faire. C’est extrêmement motivant.

Comment s’était passée la transition entre l’université et Ionis-STM ?
Le changement a été radical et assez impressionnant ! Je passais d’une grosse structure anonyme à une école de taille humaine où toute le monde se connaissait. En arrivant chez Ionis-STM, j’ai pu par exemple découvrir le travail en groupe ! En fait, toute ma manière de travailler s’en est trouvée modifiée. J’oubliais le système des partiels qui demandait d’aller à l’échafaud deux fois par an – et pouvait te gâcher la vie si tu avais le malheur d’en rater un – pour me plonger dans une pédagogie par projets permettant de progresser au fur et à mesure, le tout dans un environnement ouvert, avec de véritables « collègues » de travail. C’est diamétralement différent.

Qu’as-tu le plus apprécié durant cette année de MBA ?
La diversité des cours et des sujets rencontrés. J’ai pu aborder des notions très variées, dont certaines que je ne connaissais pas du tout, comme le droit des contrats par exemple. Sans s’en rendre compte, on acquiert très vite une solide culture générale sur un important nombre de domaines. Au fond, c’est l’exact opposé des études universitaires qui, plus les années passent, vous incitent à concentrer votre savoir sur un sujet bien spécifique. Ionis-STM permet d’avoir une vue d’ensemble, de prendre de la hauteur et d’arrêter d’uniquement s’intéresser aux petits détails afin d’appréhender un problème dans sa globalité.

Après une semestre de remise à niveau et un autre de cours, tu as effectué un stage de fin d’études en entreprise. Où ça ?
J’étais en stage chez Ipsen, un laboratoire pharmaceutique français. Après avoir postulé à une annonce sur Internet, j’ai obtenu un entretien pour ensuite intégrer l’entreprise durant six mois.

Selon toi, est-ce ton profil atypique qui t’a permis de décrocher ce stage ?
Je le pense vraiment. Ipsen cherchait vraiment quelqu’un capable de maîtriser le côté scientifique, pour comprendre les contextes et enjeux, et le côté gestion de projets. L’entreprise voulait un profil ayant cette double compétence, pas simplement un étudiant sortant d’une école de commerce ni d’une école d’ingénieurs ou de pharma.

Quelles étaient tes missions lors de ce stage ?
J’ai plutôt eu de la chance car, durant ces six mois à Ipsen, je n’étais pas là en support de quelqu’un d’autre. En effet, au sein du département planning et gestion de projets, département qui accompagne toutes les équipes de développement de médicaments, j’ai pu mener par moi-même un projet du début à la fin. Il s’agissait d’un projet transverse d’amélioration d’un système d’information permettant de mieux partager les informations associées à tous les projets pharmaceutiques. Comme j’étais en charge de son bon déroulement, il m’a permis d’appliquer tout ce que j’ai appris auparavant, mais surtout de rencontrer tous les différents acteurs qui interviennent sur chaque étape d’un projet pharma en développement.

Ce qui est amusant, c’est que tu as travaillé sur un projet informatique alors que tu viens d’une filière orientée biotechnologies.
C’est vrai ! Je suis entrée dans ce domaine un peu par hasard avec ce stage… et c’est grâce à lui que j’ai pu décrocher l’emploi que j’occupe actuellement en tant que consultante Modis France chez les Laboratoires Servier ! Aujourd’hui, je travaille vraiment dans le domaine pur et dur des systèmes d’informations, sur des problématiques encore plus développées que celles rencontrées chez Ipsen. Par contre, la philosophie et les grands principes restent les mêmes. Mes fonctions sont désormais celles d’un administrateur fonctionnel : je ne vais pas faire du développement informatique mais comprendre les utilisateurs, ici des scientifiques, pharmaciens et médecins. Je suis là pour retranscrire leurs besoins et les aider à améliorer le flux d’informations de leurs projets (planning, coût, ressources). En support, on a une équipe informatique qui, quant à elle, met vraiment les mains dans le cambouis pour l’aspect technique. Mon rôle est de faire l’interface entre ce monde justement technique et les différents métiers de la pharma.

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