L'iGEM 2016 vu par Alexandre Dollet médaillé d’or de l’équipe iGEM IONIS          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

L’iGEM 2016 vu par Alexandre Dollet (Ionis-STM promo 2017), médaillé d’or de l’équipe iGEM IONIS

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Alexandre Dollet
(Ionis-STM promo 2017) faisait partie de l’équipe iGEM IONIS ayant ramené une médaille d’or en novembre dernier à l’issue de l’édition 2016 de l’International Genetically Engineered Machine (iGEM) competition. Unique représentant de Ionis-STM au sein de cette équipe inter-écoles du Groupe IONIS à l’origine du projet de drone anti-pollution Quantifly, il revient sur cette belle expérience et son rôle de responsable du pôle Marketing, Communication & Événementiel.

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Alexandre Dollet, lors de la finale de l’iGEM 2016 organisée à Boston

La compétition iGEM 2016 s’est terminée il y a quelques semaines maintenant. L’excitation est enfin retombée ?
Oui, mais la fierté reste ! Ce n’est pas rien d’avoir pu réussir à obtenir une médaille d’or et représenter nos écoles respectives et l’ensemble du Groupe IONIS dans un événement de renommée internationale. Et au-delà de la fierté, nous sommes également tous soulagés car nous avions travaillé dur plusieurs mois pour arriver à cette performance.

Avez-vous douté de votre réussite à un moment donné ?

Des doutes, il y en a forcément eu. C’est normal car un projet de cette ampleur demande énormément de travail et d’investissement personnel, en dehors des heures de cours. Il est donc naturel de connaître des hauts et des bas, d’autant plus que la recherche en biologie demande du temps et ne fonctionne pas à tous les coups. Heureusement, personne n’a baissé les bras et tous les membres l’équipe se soutenaient mutuellement.

À quel moment avez-vous senti que vous étiez sur le point d’atteindre votre but, à savoir récolter une médaille d’or comme avait pu le faire l’équipe de l’an dernier ?
Peu de temps avant la finale, au moment où nous avons pu obtenir les résultats de recherche que nous espérions : nos bactéries brillaient enfin, grâce au principe de bioluminescence, en fonction de la pollution de l’air ! Le timing était idéal car l’aboutissement de nos recherches coïncidait avec la mise en ligne de notre page Wiki sur le site de l’iGEM ! Pour réaliser cette page, nous avons tous énormément travaillé et cela jusqu’à la dernière minute, avec une nuit blanche mémorable. Au final, nos efforts ont payé, le jury de l’iGEM nous ayant même félicité pour la qualité de notre Wiki.

Quel était ton rôle exact au sein du projet Quantifly ?
J’étais responsable du pôle Marketing, Communication & Événementiel. Notre équipe étant composée d’étudiants aux profils très différents car issus de plusieurs écoles, nous avions décidé de nous diviser en plusieurs pôles. Outre celui dont je m’occupais, il y avait les pôles Aéronautique Design, Informatique et R&D. L’ensemble des pôles était chapeauté par Clément Lapierre (Sup’Biotech promo 2017), le chef du projet.

En tant que responsable événementiel, tu as eu l’occasion de participer activement à l’organisation de The European Experience, un grand événement proposé par l’iGEM IONIS en juillet 2016. C’était une première pour toi ?
J’avais déjà pu organiser un colloque scientifique à l’université d’Évry où j’évoluais avant de rejoindre Ionis-STM, dans le cadre de ma licence de biologie. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai pu entendre pour la première fois parler de l’iGEM, l’université d’Évry y présentant régulièrement une équipe. Mais c’est vrai que The European Experience était sans commune mesure avec ce colloque. À ce jour, cela reste l’événement le plus important que j’ai pu mettre en place, avec des participants venus de nombreux pays.

Était-il difficile de communiquer auprès du grand public sur un sujet scientifique ?
Oui et non. La vraie difficulté résidait dans le fait de commencer à communiquer sur un projet de recherche qui devait rester confidentiel. Une fois le projet dévoilé, la communication était plus facile mais il fallait encore convaincre les journalistes d’écrire un article sur nous.
L’avantage dans cette expérience, c’est que nous étions libres de nos choix. Nous pouvions donc établir nos propres stratégies, essayer certaines choses et parfois se tromper.
Notre objectif était de nous faire connaître par le grand public et par les autres équipes iGEM. Au vu du nombre d’articles de presse (plus d’une vingtaine) et des passages à la radio et à la télévision, en plus du nombre de personnes à nous avoir suivis sur les réseaux sociaux ainsi que lors de notre présentation au MIT, on peut dire que la mission a été accomplie.

Penses-tu que cette expérience iGEM IONIS te servira pour ton avenir professionnel ?
J’en suis même certain ! J’ai appris énormément grâce à cette aventure. J’ai pu acquérir de nouvelles compétences dans différents domaines, expérimenter ce que pouvait donner la réalisation d’un projet scientifique en partant de zéro, sur notre temps libre. Il a fallu surpasser les difficultés, franchir les obstacles, tout accomplir de A à Z… Un vrai exercice formateur !

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