De Sanofi à Terumo : les stages de Lidia Makouf & Kunal Lollchand          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

De Sanofi à Terumo Cardiovascular Group : retour sur les stages de Lidia Makouf et Kunal Lollchand, étudiants de la filière Biotechnologies & Management de Ionis-STM


L’an dernier, les étudiants de la promotion 2017 de Ionis-STM effectuaient six mois de stage dans le cadre de leur M1. De retour au sein de l’école pour finaliser leur MBA, ils reviennent sur ces expériences enrichissantes et professionnalisantes. Découvrez l’interview commune de deux représentants de la filière Biotechnologies : Lidia Makouf et Kunal Lollchand, tous deux spécialisés en Management & Marketing.

Lidia et Kunal, deux experts de la double compétence 

Où avez-vous pu réaliser votre stage de M1 ?
Lidia Makouf :
J’étais chez Sanofi, la première industrie pharmaceutique française et la cinquième au niveau mondial, où j’officiais en tant que chargée Relations professionnelles de santé.
Kunal Lollchand :
Quant à moi, c’était un stage en tant qu’assistant chef de produit Europe pour la cardiologie, au sein de Terumo Cardiovascular Group, une multinationale japonaise qui commerciale et fabrique des dispositifs médicaux.

Comment aviez-vous trouvé ce stage ?
LM :
En postulant sur le site du Leem, un site spécialisé dans l’industrie pharmaceutique où se trouvent de nombreuses offres de stages très intéressantes.
KL : Pour trouver le mien, je suis aussi passé par Internet, mais sur la plateforme JobTeaser.

Quels étaient vos projets et missions ?
LM :
J’ai principalement travaillé dans le domaine du sponsorship – mon arrivée coïncidant avec le départ en congé maternité de la référente sur le sujet au sein de l’équipe. Pour faire simple, le sponsorship correspond aux financements octroyés par Sanofi aux sociétés savantes afin de parrainer certains programmes, dans mon cas des programmes associés au diabète.
J’ai aussi fait beaucoup de digital, en construisant notamment des plateformes SharePoint afin de faciliter les échanges entre les différents interlocuteurs de documents spécifiques à l’établissement des sponsorships.
KL : Mes missions se concentraient essentiellement autour de quatre axes : la gestion de gamme – et donc du produit en lui-même –, la création de documents promotionnels, la gestion de rupture de stock et, comme Lidia, le digital. Pour ce dernier axe, mon travail a surtout consisté en la réalisation d’une études ou benchmark permettant de cibler la stratégie des concurrents et la création de pages Web dans le cadre d’une nouvelle campagne.
LM : En parlant de campagne, ça me rappelle une autre de mes activités, probablement celle que j’ai préférée : participer à plusieurs congrès internationaux, dont notamment l’EASD, le plus grand congrès dédié au diabète en Europe. Pour celui-ci, j’étais en charge de l’organisation du stand présentant le matériel scientifique de Sanofi. J’ai vraiment apprécié le fait de pouvoir aller sur le terrain et de voir de manière concrète le fruit de notre travail.

Et toi, Kunal, qu’as-tu le plus apprécié durant cette expérience professionnelle ?
KL :
Sans hésiter, la dimension internationale. L’entreprise est japonaise, ses collaborateurs viennent de partout dans le monde, les clients se trouvent en Europe et ailleurs… Tout cela permet d’échanger avec énormément de cultures différentes. Être au centre d’un tel environnement, c’était vraiment très gratifiant.
LM :
Le secteur de la santé est aussi intéressant pour cette dimension. On peut se retrouver en relation avec des Américains, des Chinois, des Européens…
KL : Professionnellement, ce brassage nous fait nous rendre compte des spécificités de chaque culture. Les politiques ne sont pas tout à fait les mêmes entre une entreprise japonaise comme Terumo et une société américaine. Il faut toujours s’adapter.

Durant vos stages, étiez-vous considérés comme stagiaires ou comme des éléments à part entière ?
LM :
Au départ, stagiaire. J’arrivais dans un milieu somme toute nouveau, avec des gens que je devais apprendre à connaitre et des choses que je devais apprendre à faire. J’ai dû m’intégrer, savoir aussi changer ma façon de m’exprimer – ne serait-ce qu’envoyer un mail pour obtenir un document demande de respecter des codes propres à chaque entreprise. Mais à force de rencontrer les gens et de participer aux projets, on devient un membre à part entière de l’équipe. La différence disparaît assez vite.
KL : Pour moi, il n’y a eu aucune différence. Dès le début, on m’a accueilli comme un membre de l’équipe, avec les responsabilités qui allaient avec. Face aux clients, il m’arrivait même de me présenter en tant que junior.

Quelle compétence acquise à Ionis-STM vous a particulièrement été utile lors de ce stage ?
KL :
Je pense tout de suite au cours d’Audrey Rochas dans lequel nous devions conseiller des start-ups dans l’établissement de leur stratégie Web marketing (voir les articles sur les cas Afrikwity et L’Atelier s’adapte). J’ai eu à réaliser le même type de projet chez Terumo : avoir déjà les bases a été fondamental dans la réussite de cette mission.
LM : Pour moi, c’est plus global, plus un état d’esprit. Le fait d’avoir pu mener de nombreux projets en équipe au sein de l’école m’a permis de mieux m’épanouir chez Sanofi.
KL : C’est vrai que le travail d’équipe et l’approche projets réunissant des étudiants de divers profils ont été un réel avantage pour moi aussi. Quand j’ai dû échanger avec des équipes informatiques pour la réalisation de sites Web, le fait de pouvoir m’adapter à ces profils différents du mien, de parler leur langage technique, m’a été très utile. Sans cela, il est difficile de pouvoir faire le lien entre services marketing et informatique.


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