Stage Biotechnologies : Camille Celette, Florian Consalvi et Eliott Laronze          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Biotechnologies : Camille Celette, Florian Consalvi et Eliott Laronze (promo 2017) se souviennent de leur stage de M1


Alors qu’ils vont prochainement se lancer dans leur stage de fin d’études et ainsi compléter leur MBA, les étudiants de la promotion 2017 de Ionis-STM se remémorent leur stage de six mois effectué l’an dernier dans le cadre de leur M1 et reviennent sur ces expériences aussi bien enrichissantes que professionnalisantes. Découvrez l’interview commune de trois représentants de la filière Biotechnologies : Camille Celette et Florian Consalvi, deux étudiants de la spécialisation Ingénierie des procédés en biologie industrielle, et Eliott Laronze, spécialité en E-santé & Management.

Camille, Eliott et Florian : trois experts de la double compétence

Où avez-vous pu réaliser votre stage de M1 ?
Florian Consalvi :
J’ai effectué mon stage dans le secteur de l’industrie pharmaceutique vétérinaire, au sein de l’entreprise Merial, depuis devenue une entité de Boehringer Ingelheim, qui crée des vaccins pour les animaux. Là-bas, je travaillais dans le service de l’assurance qualité, un domaine qui m’intéresse tout particulièrement.
Eliott Laronze : De mon côté, j’ai fait un stage chez Astellas Pharma France, un laboratoire pharmaceutique où j’occupais le poste d’assistant chef de projet digital. Cela m’a permis d’accompagner le déploiement de projets digitaux au sein de l’entreprise.
Camille Celette : Mon stage de fin d’année s’est déroulé au CHU de Grenoble, en tant qu’attachée de recherche clinique en onco-hématologie pédiatrique. Au départ, j’avais en tête de trouver en stage dans le domaine de la recherche clinique. Quand cette opportunité de découvrir la recherche publique s’est présentée à moi, je n’ai pas hésité.

Comment aviez-vous trouvé ce stage ?
FC : Mon recrutement a fait suite à une candidature spontanée auprès de Merial. Connaissant l’un de ses salariés, j’avais pu me renseigner en amont sur les éventuels besoins de l’entreprise.
EL : Je suis pour ma part tout simplement passé par le site du Leem, qui abrite de nombreuses offres de stages et d’emploi pour l’industrie pharma.
CC : Quant à moi, comme je connaissais un médecin de ce CHU, j’ai pu entrer en relation avec la responsable du centre d’investigation clinique afin de pouvoir lui soumettre mon CV et obtenir un entretien.

Que retenez-vous de cette expérience ?
EL :
Je retiens principalement la responsabilité que l’on me laissait et la confiance que l’on me donnait pour développer et mettre en place les projets digitaux, mais aussi les personnes que j’ai pu rencontrer.
FC : Ayant fait mon stage en Angleterre, je pense forcément d’abord à l’environnement et au fait que cela m’ait permis de renforcer encore davantage mon niveau en anglais. Au-delà de cela, je suis un peu comme Eliott : je retiens les responsabilités que ma manager n’a pas hésité à me confier. C’était vraiment l’un des points forts de mon stage.
CC : Pareil pour moi ! Avant ce stage, j’ai toujours rêvé de pouvoir connaître le milieu hospitalier de l’intérieur. Là, j’ai pu réaliser ce rêve, mais surtout mener des missions très diverses, de façon autonome et en côtoyant une super équipe. Une très belle expérience.
FC : L’autonomie et l’indépendance, c’est très gratifiant. À mon échelle, y compris dans le domaine de la qualité associé à la création de vaccins, j’ai également eu l’occasion de l’expérimenter. Bien sûr, je devais rendre des comptes à mon manager, mais j’ai aussi pu mener des réunions, mettre des dispositifs en place, etc.
EL : C’est vrai que, en comparaison avec un précédent stage que j’ai pu faire en R&D, dans un environnement extrêmement cadré, j’ai vécu chez Astellas Pharma France une toute autre expérience et pu jouir d’une certaine liberté. Je m’y sentais comme un salarié à part entière, pas du tout comme un stagiaire.
FC : Au début, quand on doit imposer des idées ou des conditions de travail auprès d’autres personnes dans l’entreprise, c’est vrai que l’on peut être vu comme le petit nouveau qui arrive et veut faire sa loi. Mais il faut passer au-dessus de tout ça et s’imposer grâce à ses compétences. En démontrant son sérieux et son savoir-faire, les regards changent très vite.
CC : J’ai vécu les choses un peu différemment car, au départ, mes collègues ne comprenaient pas forcément le lien entre mon expertise, celle du management des biotechnologies, et leur domaine, celui de la recherche clinique. Mais comme pour n’importe quel milieu, il suffit de faire ses preuves pour voir les doutes rapidement se dissiper.

Quels enseignements ou cours vus à Ionis-STM vous ont particulièrement été utiles lors de ce stage ?
EL :
Je citerai sans hésiter le cours de gestion de projets de notre intervenant Michel Sasson. Il m’a permis de mettre en place un process et de mieux développer les projets qui m’ont été confiés.
CC : Même chose pour moi. Ce cours a été essentiel pour mon stage.
FC : J’ai aussi envie de revenir sur le cours dédié à la qualité, dans lequel j’ai pu découvrir plusieurs techniques de management très utiles sur le terrain. Mais plus qu’un seul cours, Ionis-STM m’a vraiment servi pour l’ensemble des projets que nous avons eu à mener. C’est grâce à cela que j’ai pu apprendre à manager des profils différents du mien, à organiser des réunions, à m’impliquer dans un travail d’équipe, etc.
CC : C’est vrai que la pédagogie par projets et en équipe est essentielle pour s’intégrer rapidement dans un nouvel environnement.
FL : Cela permet de connaître en amont les mécanismes, les boutons d’action. C’est dans ces cas-là que l’on voit véritablement l’apport de la double compétence.

 

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