De Ionis-STM au ministère des Armées : parcours de Raphaël Dos Santos          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

De Ionis-STM au ministère des Armées : le parcours de Raphaël Dos Santos (Ionis-STM promo 2016), chef de projet systèmes d’information


La double compétence mène à tout, y compris aux couloirs des hautes institutions de l’État. Actuellement chef de projet systèmes d’information au sein du ministère des Armées, Raphaël Dos Santos (Ionis-STM promo 2016, filière Ingénierie Informatique & Management) en est la preuve vivante.


Tu as rejoint Ionis-STM en 2013 après l’obtention d’un BTS Services informatiques aux Organisations (SIO). Comment se sont passées tes années d’études ici ?
Raphaël Dos Santos : Très bien, d’autant que j’ai eu la chance d’y faire un parcours peu ordinaire. En effet, à la fin de ma 1re année, j’ai effectué un stage au sein du service informatique de Comser. Ce stage s’est si bien déroulé que l’entreprise a émis le souhait de me garder en alternance. Au final, cela m’a permis de vivre deux années passionnantes, gagnant ainsi en expérience grâce aux cours dispensés à Ionis-STM, mais aussi grâce au temps passé en entreprise où je pouvais appliquer directement les nouvelles notions découvertes en cours ou à travers des projets. À l’inverse, j’avais aussi la chance de pouvoir aborder certains points en entreprise avant de les approfondir à l’école. Tout était complémentaire.

Alors que tout se passait bien pour toi chez Comser, tu as choisi d’effectuer ton stage de fin d’études dans une autre structure, CGI Business Consulting. Pourquoi cette décision ?
Je voulais simplement goûter à autre chose et, surtout, j’avais pour ambition de découvrir le monde du travail dans un grand groupe après avoir fait mes preuves dans une PME. D’où mon choix de postuler auprès de CGI qui m’a tout de suite placé en mission chez JCDecaux. Là-bas, j’ai eu la chance d’être positionné sur un poste de Product Owner, c’est-à-dire celui qui, grâce à ses compétences en informatique, va comprendre les besoins du métier pour le traduire aux développeurs afin que ces derniers puissent fournir un outil adapté et performant. J’ai fait cela pendant huit mois avant d’être embauché en CDI.

Quelques mois plus tard, tu te retrouves pourtant à intégrer le ministère des Armées.
Oui, mais c’est dû à tout sauf à un hasard !

Comment cela ?
En fait, bien avant d’intégrer Ionis-STM, j’avais déjà l’envie de travailler pour le ministère des Armées. Jeune, j’y pensais déjà ! Mon diplôme en poche, je continuais donc régulièrement à surveiller les offres d’emplois associées, jusqu’au jour où je suis tombé sur l’offre idéale, celle de chef de projet systèmes d’information. Sans hésiter, j’ai démissionné de CGI pour réaliser mon rêve. Bon, c’est vrai qu’un œil extérieur pourrait ne pas comprendre ce choix, voire le trouver illogique – pourquoi quitter des environnements comme CGI ou JCDecaux ?  –, mais je ne regrette vraiment pas ma décision, bien au contraire : depuis que je travaille là-bas, je suis complètement épanoui !

Cette envie de travailler pour l’État, c’est ce qui explique aussi ton stage en tant que Technicien informatique à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) en 2012 ?
Oui. Cette volonté de vouloir servir les autres et son pays, c’est quelque chose qui ne s’explique pas. J’ai toujours eu cela en moi en tout cas. Mais au-delà du côté « patriotique », le fait de rejoindre le ministère des Armées m’intéressait aussi pour une raison plus professionnelle : l’intégrer, c’est l’occasion de travailler sur des sujets très divers et que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Ici, les problématiques et les méthodes sont différentes et les personnes que l’on y rencontre tout autant. C’est très stimulant au quotidien.

Justement, comment s’est passée ton intégration au sein du ministère ?
À mon arrivée en février 2017, j’ai été bouleversé. Je sortais alors d’entreprises qui bougeaient énormément, d’autant que je travaillais dans le domaine de l’innovation – une première expérience que je conseille d’ailleurs à tous les étudiants après leur cursus –, mais où les responsabilités étaient très compartimentées, avec peu de marge de manœuvre. Au sein du ministère des Armées, je me suis retrouvé dans un environnement encore plus challengeant… et ça m’a tout de suite plu. En effet, j’ai toujours aimé être autonome et confronté à des problèmes pour lesquels il n’existe pas forcément de solutions déjà toutes tracées. Là, je suis servi : je peux passer d’un projet à un autre très rapidement, avec toujours une grande liberté dans la prise de décision pour trouver la solution idoine. Bien sûr, il faut ensuite rendre des comptes, mais on se retrouve pleinement impliqué sur chaque problématique abordée. C’est parfait. Par exemple, aujourd’hui, je mène trois projets en parallèle. Si l’on a envie, il y a vraiment de quoi faire et beaucoup de choses à apprendre.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans les systèmes d’information ?
Déjà, c’est un domaine où les offres d’emploi ne manquent pas ! C’est simple : si on a une spécialité en SI, on est capable de trouver du travail partout. Ensuite, le monde des SI en entreprise permet selon moi d’acquérir beaucoup d’expérience en très peu de temps. Enfin, les SI permettent de ne jamais s’ennuyer ! À chaque mission, on doit répondre aux besoins d’un métier différent, avec des finalités utilisateurs qui n’ont rien à voir avec ce qu’on a pu approcher précédemment. Evidemment, cela ne peut être le cas que si l’on est curieux et que l’on a toujours envie d’apprendre de nouvelles choses. Il faut avoir un esprit tourné vers la découverte.


 

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