La Semaine Marketing Digital de Ionis-STM vue par l'entreprise eVeDrug          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

La Semaine Marketing Digital de Ionis-STM vue par Claude Touche, CEO d’eVeDrug


C’est un moment fort du cursus des étudiants effectuant leur 1re année de MBA à Ionis-STM. Organisée chaque année, la Semaine Marketing Digital permet aux futurs experts de la double compétence d’accompagner en équipes des start-ups, PME et associations prometteuses dans l’amélioration ou la construction de leur communication digitale.

Une dizaine d’entités présentes

De la réalisation d’un audit à la proposition d’idées porteuses, l’édition 2019 de cette semaine spéciale a offert aux étudiants l’occasion de travailler sur des cas vraiment concrets en mettant en application tout ce qu’ils ont appris durant l’année et a aidé une dizaine d’entités à affiner leur stratégie en ligne. Parmi les entreprises ayant choisi de faire confiance aux talents de l’école se trouve eVeDrug, une société qui édite des logiciels de pharmacovigilance, matériovigilance et cosmétovigilance, ainsi que des applications de e-santé pour smartphones. Claude Touche, son CEO, revient sur cette expérience enrichissante tant pour son entreprise que pour les futurs professionnels formés par Ionis-STM.



Pourquoi avoir choisi une école en double compétence pour ce projet ?

Claude Touche : Les étudiants acquièrent ici des compétences dites « de base » de par leur formation technique, tout en étant ouvert sur un monde digital en perpétuelle évolution. Ils ont à la fois une manière de fonctionner très pragmatique, tout en ayant cette curiosité qui fait qu’un projet peut être mené à terme par des voies parfois originales. C’est donc un bon compromis entre « l’ancien » et « le nouveau monde ».

 

Qu’apporte précisément cette transversalité dans votre métier ?

Claude Touche : Chez eVeDrug, nos activités tournent typiquement autour de la pharmacovigilance (qui consiste à gérer les effets indésirables des médicaments). Longtemps, cette discipline a ronronné : les professionnels de santé déclaraient peu les effets indésirables aux autorités de santé ; les patients ne savaient pas eux-mêmes qu’ils avaient la possibilité de le faire – alors que cela est le cas depuis 2011… Puis nous avons été confrontés en 2017 à l’affaire du Levothyrox, qui a démarré par l’emballement des réseaux sociaux. Il s’agissait alors d’un phénomène totalement nouveau dans le petit monde la pharmacovigilance. Le temps que les autorités de santé et que le laboratoire incriminé réagissent, il était malheureusement déjà trop tard pour gérer sereinement cette crise sanitaire. Le monde bouge, les patients deviennent experts de leur pathologie et veulent le faire savoir. Ainsi, si la gestion « métier » des effets indésirables du Levothyrox avait été menée conjointement par la gestion des bruits de la toile, le scandale aurait pu être évité et la crise efficacement gérée.

 

Quel regard portez-vous sur le travail réalisé par les étudiants ?

Claude Touche : Je suis moi-même très « communiquant ». Par contre, je n’ai ni le temps, ni les notions de base permettant d’optimiser cette communication – comment se faire référencer intelligemment ? Comment ne pas négliger un canal par rapport à un autre ? Etc. Grâce à cette semaine, les étudiants m’ont donné tout un tas de conseils permettant de le faire. Un joli travail, d’autant plus méritant que mené sur une période de temps très courte !


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