Innover avec succès - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Innover avec succès

4innover.jpgInterview de Jean-François Lacoste Bourgeacq, ingénieur en agro-alimentaire, docteur-ingénieur en microbiologie et intervenant à Ionis-STM.
 
Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis ingénieur en agro-alimentaire et docteur-ingénieur en microbiologie. J’ai eu un parcours très transverse depuis la recherche appliquée jusqu’à la direction de centres de profit. L’innovation a été le point de convergence de toutes ces expériences. C’est mon expatriation de presque quatre ans aux Etats-Unis qui m’a donné la conviction que la force d’un individu ou d’une équipe tient à la capacité de « positiver » en toute circonstance.

J’ai créé fin 2009 mon entreprise, Qiventiv Systems, dont l’activité est de créer et de stimuler des écosystèmes d’innovation. J’ai déposé quelques brevets, écrit des articles et des ouvrages sur l’innovation. Le dernier, Innover avec succès, publié par AFNOR éditions, a reçu le prix du livre performance et qualité 2009.
 
Qu’est-ce qui vous a poussé et vous retient dans la voie de l’enseignement ?

Le désir de partager avec de jeunes étudiants le goût de l’innovation et de l’entreprenariat. L’écosystème Ionis-STM a ceci de particulier qu’il réunit souvent des jeunes étudiants issus de parcours académiques et personnels très divers, très riches, ce qui est à la fois stimulant et un challenge pour un enseignant.
 
Votre plus grande réussite pédagogique ?

D’avoir pu faire travailler des étudiants sur un projet d’études transverse conçu avec plusieurs confrères de Ionis-STM. Il portait sur la création d’une activité innovante. Il a permis aux étudiants de voir comment ils pouvaient utiliser différents enseignements qui leur étaient dispensés, sur une étude de cas proche de la réalité.
 
Vos rêves les plus fous en matière de pédagogie ?

Créer avec des confrères un corpus des compétences nécessaires pour innover dans les entreprises et les modes de certification adaptés, reconnu au niveau international. Je considère que l’on parle beaucoup d’innovation en France, de processus… Or la capacité à innover n’est pas une affaire de processus, mais d’hommes et de femmes. C’est sur cette base là que je souhaiterais pouvoir construire ce corpus.
 
Qu’est-ce qui vous passionne dans l’enseignement ?

C’est la motivation et l’implication des étudiants à travailler sur des projets innovants dont les thèmes sont assez souvent précurseurs. Par exemple, en 2008, sur des dispositifs de récupération des gaz à effet de serre provenant de la rumination ; en 2009, sur une étude de l’intérêt de la Stevia comme édulcorant naturel ; ou encore en 2010 sur la valorisation par voie biotechnologique du CO2 émis par des sites industriels….

 

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