"Susciter des vocations d'entrepreneurs" - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

« Susciter des vocations d’entrepreneurs »

 

 

2business_plan.jpgInterview de Philippe Bonnamy, intervenant en stratégie business en master 2 et en post-master à Ionis-STM.

Philippe Bonnamy, polytechnicien, consultant indépendant, a exercé des postes de direction dans l’industrie et la banque jusqu’en 1987, date à partir de laquelle il a participé, en tant que dirigeant fondateur, à la création d’une entreprise d’externalisation informatique (300 M€ de chiffre d’affaires en 1994) qui a été revendue à IBM à la fin 1999.

A Ionis-STM, il assure le cours de construction et mise en œuvre d’un business plan. Son objectif est de faire prendre conscience aux étudiants – via des études de cas très concrètes – de la manière dont une entreprise fonctionne dans sa globalité.

Pouvez-vous présenter rapidement ?

J’ai eu la chance d’exercer trois métiers dans ma carrière professionnelle – ingénieur, banquier puis entrepreneur – et même quatre, puisque l’opportunité s’est présentée, quand j’ai cédé mon entreprise il y a une dizaine d’années, de faire partager avec des plus jeunes mon expérience entrepreneuriale et de parcourir avec eux la carte des écueils à éviter pour réussir cette aventure.

Qu’est-ce qui vous a poussé et vous retient dans la voie de l’enseignement ?

Essentiellement le souhait de susciter des vocations d’entrepreneurs et d’aider des jeunes, qui tenteraient leur chance, à réunir, dès le départ, les meilleures conditions du succès pour la création de leur entreprise : bien valider l’idée, bien interpréter une étude de marché, bien choisir leurs partenaires, etc. Bref, établir un bon business plan.

Votre plus grande réussite pédagogique ?

La douzaine d’anciens étudiants, de Ionis-STM ou d’ailleurs, qui m’ont appelé pour me dire qu’ils avaient créé leur entreprise et que mon enseignement les avait aidés et leur avait fait gagner du temps.

Vos rêves les plus fous ?

Que le nombre de jeunes qui créent des entreprises en France passent de quelques dizaines de milliers de leur génération à quelques centaines de milliers*. La plupart en serait capable…s’ils ne baignaient pas dans un milieu favorisant prudence et frilosité. Il faut savoir prendre des risques et comment les prendre.

Dans votre enseignement, qu’est-ce qui vous passionne ?

C’est de pouvoir mettre à la portée de chacun (du moins, je crois), des concepts souvent noyés dans un jargon technique qui en rend la pénétration difficile.

*Selon l’Agence pour la création d’entreprise (APCE), 70 000 créateurs d’entreprises avaient moins de 30 ans en 2008 pour 7 millions d’individus entre 20 et 30 ans environs selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) – soit une proportion inférieure à 0,01%.

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