Facteur humain et dimension managériale : retour sur la 2e édition de la Journée de la conduite du changement organisée par Ionis-STM et la société de conseil Altera Evolution - Ionis-STM          
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L'école de la double compétence
Technologique et manageriale

Facteur humain et dimension managériale : retour sur la 2e édition de la Journée de la conduite du changement organisée par Ionis-STM et la société de conseil Altera Evolution

Ionis-STM et la société de conseil Altera Evolution ont organisé la 2e édition de la Journée de la conduite du changement le mardi 23 juin 2015. Jean-Philippe Devillard, intervenant depuis près de 15 ans en conduite du changement auprès des étudiants de l’école en M2 et MBA intensif, revient sur ce rendez-vous qui a attiré une cinquantaine de professionnels de tous secteurs d’activité (banque, industrie, mutuelle, assurances, etc.) autour de la thématique « Le Changement, c’est tout le temps ! »

journee_conduite_changement_ionis-stm_altera_evolution_professionnels_experts_gestion_projets_entreprises_conseils_experience_evenement_2015_01.jpgQuelle était la différence entre cette deuxième Journée de la conduite du changement et la première qui avait eu lieu en 2014 ?
Nous avions articulé la première édition avec des retours d’expérience sur des approches pragmatiques et opérationnelles de mise en œuvre de leviers de la conduite du changement. La deuxième édition a été davantage orientée projective. Tous les participants étaient d’ailleurs « câblés » conduite du changement, c’est-à-dire des responsables de projets de transformations IT et/ou métier : directeurs orga, chefs de projets, etc. L’idée était d’élargir les horizons de chacun et de sortir un peu de l’écosystème classique de réflexion, en allant chercher dans des approches plus novatrices ou plus sociétales des leviers contributifs à la mise en œuvre d’un dispositif d’accompagnement au changement.
Par exemple, nous avons eu un témoignage sur les tendances sociétales où était mise en exergue la notion de héros. Le marketing, la filmographie ou encore la publicité n’ont jamais autant mis en scène cette tendance de transformation des quidams que nous sommes en héros du quotidien. Pourquoi alors ne pas réfléchir à mettre cette aptitude au service de la mobilisation des acteurs du projet ?

Est-ce qu’il y a une ou plusieurs qualités à avoir lorsqu’on travaille dans ce domaine ?
Oui, il y a un déterminant chez tous les professionnels de la conduite du changement : la prise en compte du facteur humain. Aujourd’hui, les projets de transformations sont de plus en plus rapprochés -le changement est devenu permanent dans les entreprises – et la problématique n’est plus technique : les projets n’échouent plus en raison de leur technicité mais parce que le facteur humain n’a pas été suffisamment évalué ou accompagné. Le point commun chez tous les acteurs de la conduite du changement présents lors de cette journée, c’était bien la prise en compte de ce facteur. Ils étaient là pour échanger sur les leviers pouvant être utilisés au service de l’évolution des comportements. Chacun a une boîte à outils mais souhaite découvrir celle de ses collègues et confrères pour savoir comment être encore plus performant.

journee_conduite_changement_ionis-stm_altera_evolution_professionnels_experts_gestion_projets_entreprises_conseils_experience_evenement_2015_03.jpgFinalement, la philosophie des professionnels de la conduite du changement se prête assez bien à la double compétence proposée par Ionis-STM.
Complétement. La prise en compte du facteur humain est une des composantes de la dimension managériale du cursus de l’école.

Vous le disiez plus tôt, la transformation est désormais permanente pour bon nombre d’entreprises. C’était d’ailleurs la thématique de cette deuxième édition. Est-ce que cela peut changer à l’avenir ?
Je pense qu’on est dans une accélération, une course effrénée. Les générations X et Y cohabitent désormais avec les baby-boomers. Les outils traditionnels d’accompagnement de la transformation côtoient « les adeptes du digital » et les partisans du « réseau communautaire ». Ils endossent au grès des changements les rôles d’acteurs, de spectateurs ou de cibles de la transformation. Les méthodes d’accompagnement usitées ne suffisent plus. Tout le monde cherche le « Graal » qui garantira le succès du projet à tout prix et rapidement. Les moyens doivent se réinventer pour survivre. Personne n’a encore trouvé la solution pour mettre les collaborateurs dans une situation de confort favorisant l’évolution rapide des comportements. Un des grands défis qui reste à venir est donc de permettre aux gens de bien vivre le changement permanent.

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